Chouaib Sahnoun
Face à un stress hydrique de plus en plus alarmant, le Maroc trace une voie résolument tournée vers l’innovation et la résilience. Le Royaume déploie une stratégie ambitieuse pour garantir son avenir hydrique, misant sur une technologie à fort impact : le dessalement.
Dans un contexte de raréfaction des ressources en eau douce, le ministère de l’Équipement et de l’Eau, dirigé par Nizar Baraka, a annoncé la mise en œuvre d’un vaste programme de dessalement. Pas moins de 244 unités mobiles ,capables de traiter aussi bien les eaux souterraines salées que l’eau de mer ,seront progressivement installées sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones rurales souvent marginalisées.
Avec une capacité de production cumulée de 1 563 litres par seconde, ces unités s’inscrivent dans une logique d’intervention rapide et ciblée. À ce jour, 89 stations ont déjà été livrées, tandis que 17 sont pleinement opérationnelles, représentant une production annuelle de 320 millions de m³. Quatre autres unités sont actuellement en chantier, prêtes à ajouter 532 millions de m³ supplémentaires à cette réserve vitale.
Les stations de Safi et El Jadida, mises en exploitation partielle en 2023, illustrent parfaitement cette dynamique. L’unité d’El Jadida assure déjà 80 % des besoins en eau potable des régions de Casablanca-Sud, Settat et Berrechid, avec une montée en puissance prévue d’ici fin 2026.
Au sud du pays, la station de Dakhla affiche 78 % d’avancement, intégrant une centrale éolienne pour une approche plus verte. La mise en service est attendue pour mi-2026. Plus au nord, le projet phare de Casablanca s’annonce comme un tournant historique : appelée à devenir la plus grande unité de dessalement d’Afrique, elle aura une capacité annuelle de 300 millions de m³, et sera opérationnelle fin 2026.
Au total, 13 grands projets longent le littoral marocain, couvrant des besoins aussi bien domestiques qu’agricoles et industriels. Les études sont achevées pour les stations de l’Oriental, Rabat, Tanger, Guelmim et Essaouira, tandis que celle de Souss-Massa est encore en phase préparatoire.
Parallèlement, le gouvernement collabore étroitement avec l’Office chérifien des phosphates (OCP) sur des projets de dessalement à usage mixte. L’objectif ? Sécuriser l’approvisionnement en eau potable pour plusieurs villes et soutenir l’industrie phosphatière.
Face à un stress hydrique de plus en plus alarmant, le Maroc trace une voie résolument tournée vers l’innovation et la résilience. Le Royaume déploie une stratégie ambitieuse pour garantir son avenir hydrique, misant sur une technologie à fort impact : le dessalement.
Dans un contexte de raréfaction des ressources en eau douce, le ministère de l’Équipement et de l’Eau, dirigé par Nizar Baraka, a annoncé la mise en œuvre d’un vaste programme de dessalement. Pas moins de 244 unités mobiles ,capables de traiter aussi bien les eaux souterraines salées que l’eau de mer ,seront progressivement installées sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones rurales souvent marginalisées.
Avec une capacité de production cumulée de 1 563 litres par seconde, ces unités s’inscrivent dans une logique d’intervention rapide et ciblée. À ce jour, 89 stations ont déjà été livrées, tandis que 17 sont pleinement opérationnelles, représentant une production annuelle de 320 millions de m³. Quatre autres unités sont actuellement en chantier, prêtes à ajouter 532 millions de m³ supplémentaires à cette réserve vitale.
Les stations de Safi et El Jadida, mises en exploitation partielle en 2023, illustrent parfaitement cette dynamique. L’unité d’El Jadida assure déjà 80 % des besoins en eau potable des régions de Casablanca-Sud, Settat et Berrechid, avec une montée en puissance prévue d’ici fin 2026.
Au sud du pays, la station de Dakhla affiche 78 % d’avancement, intégrant une centrale éolienne pour une approche plus verte. La mise en service est attendue pour mi-2026. Plus au nord, le projet phare de Casablanca s’annonce comme un tournant historique : appelée à devenir la plus grande unité de dessalement d’Afrique, elle aura une capacité annuelle de 300 millions de m³, et sera opérationnelle fin 2026.
Au total, 13 grands projets longent le littoral marocain, couvrant des besoins aussi bien domestiques qu’agricoles et industriels. Les études sont achevées pour les stations de l’Oriental, Rabat, Tanger, Guelmim et Essaouira, tandis que celle de Souss-Massa est encore en phase préparatoire.
Parallèlement, le gouvernement collabore étroitement avec l’Office chérifien des phosphates (OCP) sur des projets de dessalement à usage mixte. L’objectif ? Sécuriser l’approvisionnement en eau potable pour plusieurs villes et soutenir l’industrie phosphatière.
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