Khouribga, scène à ciel ouvert : quand l’art jaillit du bitume

17 أكتوبر 2025
Khouribga, scène à ciel ouvert : quand l’art jaillit du bitume

Chouaib Sahnoun
Du 24 au 26 octobre 2025, Khouribga se réinvente sous les traits éclatants de la création urbaine. Pour sa 7ᵉ édition, le Festival “Street Art” transforme la ville minière en un vaste théâtre à ciel ouvert, où les murs respirent, les trottoirs chantent et les passants deviennent spectateurs, parfois même acteurs,d’un spectacle vivant.
Organisé par l’Association Ibdâa pour le théâtre gestuel et les arts de la rue, sous le thème inspirant « Nos rues, source d’art », l’événement affirme une conviction simple mais puissante : l’espace public appartient aussi à la poésie, à la couleur et au rêve collectif.
Soutenu par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, le Groupe OCP, le Théâtre Mohammed V, la Commune de Khouribga et plusieurs institutions culturelles régionales, ce rendez-vous artistique s’impose désormais comme l’un des temps forts du calendrier culturel marocain.
Pendant trois jours, les rues de Khouribga s’animent au rythme d’une programmation foisonnante : parades, musiques nomades, spectacles de rue, performances de cirque, danses, théâtre interactif, fresques murales et graffitis en direct. Un mélange jubilatoire où se rencontrent tradition et modernité, spontanéité et savoir-faire, invitant le public à une immersion sensorielle et participative.
Des artistes venus du Maroc et de l’étranger prêteront leurs gestes, leurs mots et leurs couleurs à cette célébration de la créativité urbaine. Ici, chaque trottoir devient une scène, chaque façade un manifeste artistique.
Au-delà du spectacle, le festival revendique une dimension pédagogique et communautaire. Des ateliers d’initiation aux arts de la rue et des rencontres avec les artistes ouvriront des passerelles vers la jeunesse, dans un esprit de partage et de transmission. Car “Street Art” n’est pas qu’un festival : c’est un laboratoire culturel en mouvement, une manière d’apprendre la liberté par l’expression.
Khouribga, souvent associée à ses phosphates, révèle ici une autre richesse : celle de son énergie créatrice. Dans le vacarme des percussions et la lumière des graffitis, la ville devient le symbole d’un Maroc qui s’invente au croisement du populaire et du contemporain.

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