7 سبتمبر 2025

 

Chouaib Sahnoun
Un nouveau scandale secoue le ministère du Tourisme, dirigé par Fatima-Zohra Ammor, où les pratiques de gestion budgétaire font grincer des dents. En ligne de mire : une opération de « contrôle qualité » des établissements touristiques, facturée 14,7 milliards de centimes, qui soulève de sérieuses interrogations sur l’utilisation des deniers publics
C’est à la faveur d’une interpellation parlementaire musclée qu’a émergé cette affaire, jetant une lumière crue sur la Société Marocaine d’Investissements Touristiques (SMIT), un organisme public placé sous la tutelle du ministère. Le projet incriminé ? Une initiative baptisée « client secret », censée moderniser l’évaluation des établissements d’hébergement touristique via des visites anonymes menées par des enquêteurs
Mais derrière l’ambition affichée de professionnalisation et de rigueur se cache, selon plusieurs observateurs, un gouffre financier difficilement justifiable. Le montant astronomique alloué à cette mission fait tiquer professionnels du secteur, élus et experts en finances publiques. Tous s’interrogent : fallait-il vraiment mobiliser près de 150 millions de dirhams pour une mission qui, selon eux, aurait pu être menée de manière plus efficiente , et surtout à moindre coût
Nombre de spécialistes pointent du doigt l’absence d’innovation dans la démarche. À l’heure où les plateformes numériques internationales collectent en temps réel des millions d’avis clients, il aurait été pertinent de miser sur des outils digitaux pour obtenir des retours fiables et continus, plutôt que de recourir à une approche traditionnelle et coûteuse
Face à la polémique, la ministre a tenté de désamorcer la crise. Elle affirme que l’appel d’offres s’est déroulé en toute transparence, et que le Cahier des Prescriptions Spéciales (CPS) a été rédigé dans le strict respect des procédures réglementaires. Une défense jugée insuffisante par certains élus et observateurs, qui dénoncent un manque de discernement budgétaire et un mépris des solutions nationales existantes, comme celles du Haut-Commissariat au Plan, rompu aux enquêtes de terrain et aux méthodes statistiques modernes
L’affaire tombe mal pour un secteur en quête de relance et de crédibilité. Elle remet sur la table la nécessité d’un audit rigoureux des dépenses publiques, en particulier dans les institutions chargées de piloter des pans stratégiques de l’économie comme le tourisme

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