Chouaib Sahnoun
Les vacances discrètes de ses ministres passent inaperçues, mais celles du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en Sardaigne, au sud de l’Italie, ont déclenché un véritable tsunami médiatique. Filmé à son insu au milieu de ses proches, Akhannouch est accusé de dépenser ses devises hors du pays et de tourner le dos au tourisme national, malgré ses appels passés à « consommer marocain » et à soutenir les destinations locales
À un an des législatives de 2026, cette séquence, qualifiée par certains de « misérable », alimente un lynchage numérique que beaucoup soupçonnent d’être orchestré par ses adversaires politiques. L’affaire prend d’autant plus d’ampleur qu’Akhannouch préside l’une des deux principales villes touristiques du Maroc, ce qui, selon ses détracteurs, aurait dû le pousser à y passer ses vacances pour renforcer son image de promoteur du tourisme intérieur
Dans un climat politique tendu, ce simple voyage privé se transforme en symbole, nourrissant un débat bien plus vaste sur la cohérence et l’exemplarité des élites au pouvoir
Vacances italiennes d’Akhannouch : polémique estivale et tempête politique
