Chouaib Sahnoun
L’émigration clandestine à Fnideq, une ville côtière marocaine proche de Ceuta, a attiré l’attention en raison de la proximité géographique avec l’enclave espagnole, souvent utilisée comme point de passage vers l’Europe. Au cours des dernières années, cette région a vu une augmentation du nombre de tentatives de migration clandestine, en particulier à cause de la crise économique qui a été aggravée par la fermeture de la frontière entre Fnideq et Ceuta en raison de la pandémie de COVID-19
De nombreux Marocains, en particulier des jeunes, ainsi que des migrants originaires d’Afrique subsaharienne, tentent de rejoindre l’Europe par Ceuta, souvent au péril de leur vie. Ces tentatives incluent des traversées maritimes risquées à bord de petites embarcations ou des tentatives de franchissement des barrières frontalières hautement sécurisées
En 2021, des événements marquants se sont produits lorsque des milliers de migrants ont franchi la frontière de Ceuta en quelques jours, exploitant un relâchement temporaire du contrôle des frontières marocaines. Cela a provoqué une crise diplomatique entre l’Espagne et le Maroc, qui a ensuite été résolue par un retour au contrôle strict de la frontière. Depuis, la situation reste complexe avec un renforcement des mesures sécuritaires, mais les tentatives persistent, alimentées par des conditions économiques difficiles et l’espoir d’un avenir meilleur en Europe
Il est également à noter que de nombreux migrants clandestins se retrouvent bloqués dans cette région après des échecs répétés de franchissement, vivant dans des conditions précaires