Chouaib Sahnoun
Ces derniers jours, les estivants des villes du nord du Maroc ont exprimé leur mécontentement face à la flambée des prix dans les cafés et restaurants
Ces touristes partagent sur les réseaux sociaux des photos de factures de consommation pour dénoncer cette hausse des prix. Par exemple, dans un café, le prix d’un beignet est de 15 dirhams, et un petit déjeuner coûte plus de 75 dirhams. Les tajines, eux, dépassent les 200 dirhams
Une autre facture montre qu’une petite bouteille d’eau coûte 15 dirhams. À Tanger, dans un café chic sur la plage de Malabata, un client a payé 90 dirhams pour une bouteille d’eau et une tasse de café. Ces publications ont suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, certains se demandant si de tels prix sont raisonnables
Des militants des villes du nord, comme M’diq et Martil, ont également critiqué cette augmentation des prix, affirmant qu’elle ternit l’image du tourisme local et pousse les visiteurs à chercher d’autres destinations. Ils appellent les autorités à réguler les prix pour protéger les consommateurs
Ahmed Bayoud, président fondateur de l’association “Avec les consommateurs”, a également déploré cette hausse exagérée des prix des services touristiques chaque saison estivale. Il explique que cette situation oblige les touristes nationaux à dépenser des sommes importantes pour des services dont la qualité est parfois douteuse, et appelle les autorités à renforcer le contrôle des prix et à sensibiliser les consommateurs sur leurs droits