
Chouaib Sahnoun
Le tirage au sort du Mondial 2026 a parlé : Maroc, Brésil, Écosse, Haïti. Un groupe C explosif qui promet du spectacle. Depuis Washington, Walid Regragui n’a pas tremblé. Le sélectionneur des Lions de l’Atlas a affiché une ambition claire : jouer les premiers rôles.
« Rendre fiers les supporters »
Le coach marocain résume l’état d’esprit de son groupe :
« On va tout donner pour être à la hauteur et rendre fiers nos supporters. »
Depuis la demi-finale historique au Qatar et le sacre mondial U20, le Maroc n’avance plus caché : il avance respecté.
Brésil–Maroc, le choc d’entrée.
Pour le premier match, le Maroc affrontera le poids lourd du football mondial : le Brésil, quintuple champion du monde. Regragui reconnaît la difficulté :
« Ce premier match ne sera pas simple. Ils ont recruté un coach de classe mondiale. »
Un clin d’œil à Carlo Ancelotti, désormais à la tête de la Seleção.
Mais Regragui répond avec un brin de défi :
« Eux aussi vont affronter un favori. »
Le message est clair : le Maroc ne s’incline devant personne.
Pas question de sous-estimer l’Écosse ou Haïti.
Le sélectionneur rappelle que la rigueur sera essentielle dans un groupe où chaque point comptera.
L’Écosse ? Rugueuse, disciplinée, imprévisible.
Haïti ? Moins connue, mais dangereuse et animée d’une énergie débordante.
« Il faudra respecter tout le monde. »
Un mantra répété par un Regragui concentré et déterminé.
Un Mondial pas comme les autres
Le Mondial 2026 sera une compétition XXL :
48 équipes,
104 matchs,
trois pays hôtes,
déplacements interminables,
climats variés…
« Ce sera totalement différent du Qatar. Il faudra s’adapter vite. », prévient Regragui.
Objectif : aller au bout
Ambitieux, le sélectionneur conclut :
« Pour gagner ce genre de trophée, il faut être la meilleure équipe, mais surtout s’adapter plus vite que les autres. »
Le ton est donné.
Le Maroc arrive au Mondial 2026 avec une idée en tête : frapper encore un grand coup et confirmer qu’il fait désormais partie des nations qui comptent.



