Chouaib Sahnoun
Le sujet du transport à l’intérieur de la ville de Khouribga via les petits taxis est devenu une source de plaintes et de mécontentement pour de nombreux usagers de ce moyen de transport. Ces derniers dénoncent l’absence de compteur permettant un calcul précis des trajets, attirant ainsi l’attention des autorités concernées sur la nécessité d’installer ces compteurs dans les taxis pour mettre fin à ce qu’ils qualifient de tarification arbitraire et désordonnée pratiquée par les chauffeurs.
Selon plusieurs acteurs de la société civile de la ville, le transport sans compteur cause un préjudice matériel et moral aux usagers. En effet, les propriétaires et chauffeurs de petits taxis appliquent des tarifs de manière aléatoire, souvent en se basant sur une estimation personnelle de la distance parcourue. Cette pratique entraîne un véritable tort dont la principale victime reste le citoyen.
Dans l’attente d’une réponse favorable qui soulagera les habitants de Khouribga, des interrogations sérieuses subsistent : les autorités mettront-elles fin à ces comportements et rétabliront-elles les droits des citoyens ordinaires, lassés des conflits quotidiens avec les chauffeurs ? Le principe de l’obligation d’installer des compteurs sera-t-il réellement appliqué selon la réglementation en vigueur, ou sera-t-il une nouvelle fois reporté à une date inconnue ? Autant de questions que se posent les citoyens de Khouribga, ainsi que les visiteurs de la ville, dans l’espoir d’une réponse concrète aux revendications légitimes des habitants.
Les habitants de Khouribga ont appelé les autorités compétentes à prendre ce problème au sérieux, car il pèse de plus en plus sur leur quotidien. Sur plusieurs pages en ligne, ils ont exprimé leur ras-le-bol à travers des messages tels que “On veut le compteur”, “Assez avec les 10 dirhams”, en référence au tarif arbitraire appliqué pour les trajets entre certains quartiers de la ville.
