Chouaib Sahnoun
Co-organiser la Coupe du Monde 2030 est une victoire symbolique et stratégique pour le Maroc, mais cela comporte aussi des défis.
Être co-hôte avec l’Espagne et le Portugal place le Maroc au centre du football mondial, renforçant son image à l’échelle internationale.
De gros investissements seront faits dans les stades, les routes, les transports et les hôtels, ce qui bénéficiera au pays à long terme.
Le tourisme connaîtra une forte augmentation, notamment avec l’afflux de supporters, générant des revenus pour les entreprises locales.
Accueillir un tel événement boostera le football marocain et pourrait inspirer une nouvelle génération de joueurs.
Les investissements nécessaires seront massifs, et il y a toujours le risque de dépassements budgétaires, comme cela s’est vu ailleurs.
Le Maroc n’accueillera qu’une partie du tournoi (probablement quelques matchs de groupes), ce qui limite son influence par rapport à l’Espagne et au Portugal.
Assurer une bonne coordination avec les autres pays hôtes et gérer l’afflux massif de visiteurs demandera une organisation impeccable.
C’est globalement une opportunité gagnante pour le Maroc, surtout en termes de prestige et d’infrastructures, à condition que l’organisation soit bien maîtrisée et que l’investissement soit rentable sur le long terme.