Chouaib Sahnoun
Les automobilistes marocains font face à une nouvelle hausse des prix du carburant depuis le samedi 1er février, touchant aussi bien le gasoil que l’essence. Il s’agit de la deuxième augmentation depuis le début de l’année.
Selon les distributeurs de carburant à Casablanca, le prix du gasoil a grimpé de 0,20 DH/L, atteignant environ 11,70 DH/L, tandis que l’essence a augmenté de 16 centimes pour s’établir à une moyenne de 13,60 DH/L.
Cette nouvelle révision des tarifs intervient après une première hausse en janvier, où une augmentation similaire de 20 centimes avait déjà été appliquée.
D’après les données du Conseil de la concurrence, les marges brutes des distributeurs de carburants ont poursuivi leur progression au troisième trimestre 2024, atteignant 1,46 DH/L pour le gasoil et 2 DH/L pour l’essence. Cette tendance haussière soulève des interrogations sur la régulation du secteur et la transparence des prix.
L’augmentation continue des prix à la pompe inquiète aussi bien les ménages que les professionnels du transport, qui redoutent une hausse du coût de la vie et une inflation accrue sur les produits de consommation.
Si la volatilité des cours internationaux du pétrole est souvent mise en avant, l’évolution des marges bénéficiaires des distributeurs alimente également le débat sur la structure des prix et les mécanismes de régulation.
Face à ces hausses successives, les consommateurs espèrent la mise en place de mesures pour atténuer l’impact de cette flambée sur l’économie nationale.