Chouaib Sahnoun
Les médailles olympiques dont vont être gratifiés les sportifs du monde entier cet été à Paris n’ont pas qu’une valeur symbolique
D’or, d’argent ou de bronze, les médailles de ces JO de Paris 2024 ont une particularité unique: un morceau de la Dame de fer, la Tour Eiffel, niché en leur sein dans un écrin hexagonal. Signées de la maison de haute-joaillerie française Chaumet, ces breloques ont une certaine valeur pécuniaire. Au-delà du symbole
La médaille d’or – le graal absolu – est dotée de 6 grammes de plaqué or et de 505 grammes d’argent, pour une valeur estimée à 863 euros – soit 157 euros de plus qu’il y a 12 ans pour les JO de Londres si l’on tient compte de l’évolution du cours des métaux précieux
De belles primes au-delà du métal
La médaille d’argent, bien nommée quant à elle avec ses 507 grammes d’argent, est valorisée à hauteur de 436 euros, soit une légère progression de 10 euros par rapport à 2012. Quant à la médaille de bronze, composée 415 grammes de cuivre et 22 grammes de zinc environ, elle ne vaudrait guère que 3,58 euros… soit moins qu’un ticket de métro parisien pendant les Jeux
Outre la gloire sportive, ces récompenses valent toutefois leur pesant d’or également en termes de primes. Pour ce qui est des athlètes français, l’or est synonyme de bonus à hauteur de 80 000 euros, soit 15 000 euros de plus qu’à Tokyo il y a trois ans. L’argent rapportera 40 000 euros à ses médaillés tricolores, contre 25 000 euros au Japon ; le bronze 20 000 euros, contre 15 000 euros en 2021
